mardi 25 décembre 2012

Abouet, Sapin - Akissi



Akissi tome 2 : super-héros en plâtre / Abouet, Sapin.- Gallimard, 2011.



Résumé :

Ces sept histoires mettent en scène Akissi et son ami Edmond prêts à jeter un sort à leur maître d'école pour se venger de la punition qu'il leur a donnée. Puis, Akissi se propose d'attraper des poux afin que sa mère arrête de la coiffer. Mais elle doit tenter de raisonner Edmond qui se prend pour Spectreman.


Avis personnel :

Toujours aussi marrant ce tome 2 ! 

On retrouve la petite africaine Akissi, et on suit ses "aventures", racontées de manière très humoristique !! Je me suis bien fait plaisir, même si cette bande dessinée est destinée à un public jeunesse (8 ans et plus).

Sous la forme de petits sketches, j'ai ADORE celui sur les poux, vraiment trop drôle !
A lire sans modération !

Melvin Burgess - une idée fixe


Une idée fixe / Melvin Burgess.- Gallimard, 2004.



4ème de couverture :

On a beau ne penser qu'à ça, avoir déjà tout vécu en imagination, fanfaronner avec les autres garçons... les choses se compliquent quand il s'agit de passer à l'acte.
Entre celle qui ne veut pas, celle qui en veut trop, et celle qui s'accroche, Dino, Ben et Jon ont trois problèmes très différents. Mais tous vont faire la découverte du sexe.




Avis personnel :

Du bon ! Du très bon ! J'enchaine mes lectures de Melvin burgess, c'est toujours un vrai plaisir (sans mauvais jeu de mots, ah ! ah !). 
Ce roman est drôle  ! On arrive à voir ce qu'il se passe dans la tête d'un ado, et c'est vrai, les mecs ne pensent qu'à ça (ça on le savait !). Au départ on se dit "mais quel sal*** celui-là !!" et puis en fait, au fur et à mesure que l'histoire se déroule, on se rend bien compte qu'ils ne sont que des ados qui découvrent le sexe, et ils finissent par devenir attachant =)

Bref, encore une bonne lecture de cet auteur ! Le style est toujours aussi bien, de courts chapitres prennent le parti des différents ados (filles et garçons), du coup, le roman se lit vraiment très facilement.

Que dire de plus... ah oui, bonnes fêtes de fin d'années à tous ;)

mercredi 12 décembre 2012

K. Mazetti - Le mec de la tombe d'à côté

Le mec de la tombe d'à côté / Katarina Mazetti.- Gaïa, 2006.



Résumé :

Désirée, veuve depuis peu, se rend régulièrement sur la tombe de son mari, par acquit de conscience essentiellement, pour essayer de le pleurer, mais sans trop y arriver. Leur mariage tenait plus du copinage que du grand amour. Au cimetière, elle croise souvent la personne qui vient sur la tombe d'à côté, un homme de son âge, dont l'apparence l'agace autant que la stèle tape-à-l'oeil de la tombe.


Avis personnel :
 
Ça y est, je l'ai enfin lu !! Après en avoir tellement entendu parler...

En tous les cas, très belle histoire !
Le livre est découpé en courts chapitres qui prennent tour à tour le point de vue de la femme, puis celui de l'homme. Du coup, on rentre très facilement dans la lecture. Le début du roman est très humoristique (l'image que chacun se fait de l'autre !), on sent que les deux personnages se méprisent presque et on devine assez facilement qu'ils vont finir par être attiré l'un envers l'autre, au fil de leur "rencontres" au cimetière. Plaisant à lire, on se laisse bercer par tant de romantisme...

Et puis la seconde partie du roman est plus axée sur leur quotidien, sur les relations entre ces deux personnes issues de deux mondes totalement différents (lui est agriculteur, elle bibliothécaire...).
Au final, c'est un peu l'histoire de la vie, de l'amour, du vécu en somme.

C'est émouvant, cela fait sourire, parfois moins, mais... c'est la vie non ?

samedi 8 décembre 2012

Melvin Burgess - Lady, ma vie de chienne

Lady, ma vie de chienne / Melvin Burgess.- Gallimard jeunesse, 2002 (Scripto).

Résumé :

Sandra, 17 ans, adolescente anglaise, se dispute avec un clochard qui la traite de chienne. Du coup, elle se transforme en chienne appelée Lady. Elle doit désormais s'adapter à sa nouvelle vie, suivre ses instincts animaux et tenter de rentrer chez elle tout en faisant comprendre à sa famille qu'elle est Sandra transformée.


Avis personnel :

Ouhlala !! J'avais envie d'en lire plus de cet auteur, après avoir vraiment bien accroché avec Kill all enemies, et une fois encore, Melvin Burgess m'a épaté ! D'une histoire qui pourrait paraître assez simple, banale et sans intérêt, c'est finalement toute une réflexion sur la condition humaine vs la condition canine qui se met en place.

Cette jeune fille plutôt, même carrément, dévergondée, se retrouve dans la peau d'une chienne. Après avoir regretté pendant de nombreux jours sa vie d'humaine, essayé de retrouver ce clochard pour qu'il l'a transforme à nouveau, elle va finir par se demander si sa vie d'humaine vallait vraiment le coup d'être vécue... et si la vie d'une chienne n'était pas en définitive plus intéressante ? Se laisser aller à ses pulsions, son instinct, ne pas avoir peur du jugement d'autrui...

Encore une fois, l'auteur sait trouver les mots justes, il nous fait réfléchir et nous emporte dans son histoire. Bien sûr, on en ressort avec tout un tas d'interrogations, et c'est ça qui est fort ;)

Un roman ados qui sort chez Gallimard dans la collection "Scipto", à mettre entre toutes les mains dès 15/16 ans !

samedi 1 décembre 2012

Bilan mensuel

Ce mois de novembre, j'ai lu et chroniqué ces 5 livres :


Seul sous la pluie / Charlotte Moundlic
Plus jamais sans elle / Mikaël Ollivier
Le magasin des suicides / Jean Teulé
Divergente, 2 / Veronica Roth

Et s'il fallait n'en lire qu'un ce serait...

Ce roman ado d'anticipation, la suite des aventures de Tris !

Divergente, 2 / Veronica Roth


mercredi 21 novembre 2012

Jean Teulé - Le magasin des suicides

Jean Teulé / Le magasin des suicides.- Julliard, 2007.



4ème de couverture :

Vous avez raté votre vie ? Avec nous, vous réussirez votre mort ! Imaginez un magasin où l'on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l'humeur sombre jusqu'au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable : la joie de vivre...



Avis personnel :

1er roman que je lis de Jean Teulé, et j'ai bien accroché.
Humour décalé, forcément ! On entre très facilement dans l'univers de ces personnages, qui fuient à tout prix la joie de vivre. C'est drôle, c'est touchant...
Belle décuverte !

samedi 17 novembre 2012

Veronica Roth - Divergente, 2



Divergente, vol 2 / Veronica Roth.- Nathan, 2012.


4ème de couverture :

Le monde de Tris a volé en éclats. La guerre a dressé entre elles les factions qui régissent la société, elle a tué ses parents et fait de ses amis des tueurs.
Tris est rongée par le chagrin et la culpabilité. Mais elle est divergente, plus que tout autre, elle doti choisir son camp. Et se battre pour sauver ce qui peut encore l'être.





Avis personnel :

WHOUAHOU !!! Un deuxième tome tout aussi prenant que le premier !!! Franchement c'est un coup de cœur pour cette suite :)

Après tout ce temps, (presque 1 an me semble...) je retrouve enfin Tris, Quatre, et tous les autres... 
Dans ce deuxième tome, on rentre tout de suite dans le vif du sujet, pas le temps de trainer en longueur. Et en même temps, on n'a pas besoin de se remémorer les évènements passés dans le dernier volume, on les a encore en tête ^^

Pas de longueurs donc, et c'est tant mieux. J'avais peur que ça traine un peu, au niveau de la "rébellion" tout ça.. mais pas du tout, le style est toujours aussi agréable à lire, et du coup le roman se lit en quelques jours même si j'ai essayé de le "savourer" :p

Les courts chapitres (parfois quelques pages) se succèdent sans qu'on ai le temps de les voir. Pas trop de sentimental entre Tris et Quatre, juste ce qu'il faut au départ et puis après, on est vraiment dans l'action et c'est tant mieux (rien de plus décevant qu'un roman qui promet de l'action, et qui se révèle être nian-nian, cul-cul !!).

Bref, vous l'aurez compris, une super lecture !! Jetez vous dessous, je pense qu'il va être épuisé rapidement :p

mardi 13 novembre 2012

Mikaël Ollivier - Plus jamais sans elle


Plus jamais sans elle / Mikaël Ollivier.- Seuil, 2012.




4ème de couverture :

Le jour de ses 18 ans, Alan n'a qu'un souhait : rencontrer celle qu'il n'a jamais vue, dont il ne sait rien, pas même le nom : sa mère.
Un vœu qui va faire basculer sa vie. Car pour rejoindre Ellen, cette femme armée, rebelle et solitaire, mais surtout pour la sauver et rester à ses côtés, il va lui falloir devenir un autre.




Avis personnel :

Woua, un super roman ado lu en quelques soirs ! 
La mère d'Alan va se révéler être une sorte d'agent secret, au quotidien très mouvementé (avec enquêtes, filatures et interventions), et Alan va être embarqué dans une de ces courses poursuites.
On retrouve la belle écriture de Mikaël Ollivier, qui écrit pour la jeunesse (notemment La vie en gros et Frères de sang). Le roman se lit très bien, divisé en courts chapitres qui prennent tour à tour le point de vue du jeune homme et celui de sa mère.
Beaucoup de choses se dégagent de cette lecture : très émouvant les retrouvailles mère / fils, pas mal de rebondissments, une bonne intrigue avec suspens et tout et tout...
Bref, un oui ! J'aime !

vendredi 9 novembre 2012

Charlotte Moundlic - Seul sous la pluie



Seul sous la pluie / Charlotte Moundlic.- Thierry Magnier, 2012 (Petite poche).



4ème de couverture :

Cette fois Julien a compris, il doit partir pour aider sa mère, il l'a entendue, elle n'y arrive plus. Une brosse à dents, quelques affaires de rechange, un morceau de pain et de fromage, et il s'en va. Quand le froid et la pluie se font sentir, Julien n'est plus aussi sûr de son choix.



Avis personnel :

Outch ! Encore un texte fort pour enfants, à partir de 8 - 9 ans (vous fiez pas au petit format et à l'épaisseur ridicule (45 p.)).
Beaucoup de choses sont abordées dans ce roman, notemment l'impact de la crise sur les familles monoparentales. Ce petit garçon est très touchant et très attachant, s'il décide de fuir c'est parce qu'il se croit être un poids pour sa mère, mais au final, lorsqu'il se rapproche de la gare, qu'il est seul et que l'orage éclate, il repense à sa mère, et se demande si elle va s'en sortir sans lui (il est énormément présent dans tout ce qui est tâches du quotidien pour la soulager un peu), si elle va garder le moral... et décide de rentrer.
L'écriture est superbe, tellement d'émotions passent dans ce court texte, on est ému :)

vendredi 2 novembre 2012

Karine Giebel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse


Jusqu'à ce que la mort nous unisse / Karine Giebel.- Fleuve noir, 2009.




Résumé : 


Vincent vit à l'Ancolie, un chalet perdu en pleine montagne. Homme seul et meurtri, rejetant son passé et redoutant son avenir, il préfère vivre dans le présent. Une existence éprise de liberté qu'il consacre entièrement à sa passion pour la montagne et à son métier de guide.
Jusqu'au jour où la mort frappe tout près de lui, l'obligeant à sortir de sa tanière.



Avis personnel :

Encore une lecture conseillée par une collègue, et encore une belle découverte, merci !
Tout le long du roman, on est plongé dans l'univers de la montagne, et c'est vraiment extra ! J'adore ! On visite un coin superbe des Alpes, on fait des randonnées, on est vraiment dans une ambiance "montagne".
On découvre plus précisément la vit de cet homme, Vincent, et franchement, c'est le montagnard type, le mec solitaire, un peu salaud avec les femmes mais finalement au cœur d'or... on est obligé de craquer pour lui ! (enfin moi je fonds carrément ! Bref !). On suit l'enquête qui est menée suite à la mort d'un de ses amis (je ne vais pas trop en révéler non plus...), donc oui on peut qualifier ce roman de policier, mais ce n'est pas une enquête où on ne lâche pas la lecture, avec plein de rebondissements dans tous les sens... c'est beaucoup plus fouillé dans les émotions des personnages, dans leur caractère, et cela n'en est pas moins tenant. L'intrigue met du temps à se mettre en place, on est vraiment immergé dans le milieu des Alpes de haute Provence.
Pour moi cela a vraiment été une superbe lecture, et si vous aimez la montagne vous allez apprécier ce livre vous aussi :)

vendredi 26 octobre 2012

Barbara Abel - Derrière la haine


Derrière la haine / Barbara Abel.- Fleuve noir, 2012.



4ème de couverture :

D'un côté, il y a Tiphaine et Sylvain ; de l'autre, il y a Laetitia et David. Deux couples voisins et amis, ayant chacun un enfant du même âge. Deux couples fusionnels et solidaires qui vivent côté à côte dans une harmonie parfaite. Jusqu'au jour du drame. Un tragique accident fait voler en éclats leur entente idyllique, et la cloison qui sépare leurs maisons tout comme la haie qui sépare leurs jardins ne seront pas de trop pour les protéger les uns des autres. Désormais, les seuls convives invités à la table des anciens amis s'appellent Culpabilité, Suspicion, Paranoïa et Haine...



Avis personnel :

Bon ok, forcément, après avoir lu Avant d'aller dormir de S.J. Watson (chroniqué ici), ce roman m'a paru bien moins halletant, prenant, intéressant. J'ai trouvé qu'il traînait un peu en longueur : toute la première moitié est la mise en place du contexte dans lequel vont évoluer les personnages. Ce n'est pas franchement passionnant de découvrir le quotidien de ces deux couples... mais bon ! Ensuite, et bien.. ensuite on se doute assez rapidement du comment du pourquoi ; comment ces deux couples très liés arrivent à se déchirer. Du coup, c'est plutôt dans l'analyse des comportements humains que ce roman se distingue. Mais là encore, la réflexion n'est pas très poussé je trouve.

Bref, j'ai pas super accroché, et j'ai du mal à comprendre comment ce roman a pu sortir dans une collection "Thriller", mais bon, voilà.

mercredi 24 octobre 2012

S.J. Watson - Avant d'aller dormir



Avant d'aller dormir / S. J. Watson.- Sonatine éditions, 2011.


Résumé :

Victime d'un accident de voiture, Christine est depuis devenue amnésique. Tous les matins, elle se réveille en croyant être une jeune étudiante célibataire ayant la vie devant elle alors qu'elle a 47 ans et est mariée depuis vingt ans. Son neuropsychologue lui conseille de tenir un journal intime. Mais elle est loin de se douter dans quel engrenage elle va basculer...




Avis personnel :

Les meilleures lectures sont celles qui nous sont chaudement conseillées par nos amies, et ce fut le cas de celle-ci. On m'avait dit que j'allais le lire en deux soirs et ce fut effectivement le cas ! Coup de cœur pour ce premier roman de S. J. Watson !

Dès le premier chapitre on est dans le bain. On est dans la peau de cette femme qui oublie ces 25 dernières années tous les matins. Et puis, dès qu'elle note sur son journal "Ne pas faire confiance à Ben" (son mari) en caractères d'imprimerie sur la première page... on est tenu en haleine, forcément.

Ce roman, c'est en fait le journal de cette femme qu'on lit, alors au départ, je me demandais si on allait y lire tous les jours les mêmes évènements ; elle se réveille à côté d'un homme, son mari, qui lui explique comment elle s'appelle, qu'elle est marié avec lui, etc ; mais en définitive pas du tout. On ne se lasse pas de découvrir comment cette femme essaye de se reconstruire, de découvrir qui elle est, son vécu, son passé, comment elle en est arrivé là. Tout le long du roman on s’interroge sur son mari : pourquoi ne veut-elle pas lui faire confiance ? Ah mais oui bien sûr ! Ah mais non, c'est horrible ! Ah oui, c'est sûr, je comprends... Bref, on en a la tête qui tourne et on adore ça !!





mardi 16 octobre 2012

Melvin Burgess - Kill all enemies


Kill all enemies / Melvin burgess.- Gallimard, 2012 (Scripto).


4ème de couverture :

Billie, 14 ans, n'apporte que des problèmes. Une bagarreuse. Un danger pour sa famille et ses amis. Mais son éducatrice la voit différemment.
Son copain de classe, Rob, est un gros costaud. Il peut prendre soin de son frère comme de lui-même. Mais il est le souffre-douleur d'un beau-père violent, qui l'humilie.
Et Chris a du mal avec le collège. Il n'a tout simplement aucune envie d'être là. Mais pour son père, c'est un minable.



Avis personnel :

Outch ! On ne ressort pas indemne de cette lecture !! Quand j'ai vu l'auteur (Melvin Burgess) et la collection de ce livre (Scripto de chez Gallimard), je savais déjà que j'allais passer un bon moment en compagnie de ces ados.

Trois ados ont du mal avec l'autorité, la société dans laquelle ils évoluent. Il faut dire qu'ils ont une vie bien particulière :
Billie a été rejetée par sa famille et mise en famille l'accueil alors qu'elle faisait tout son possible pour aider son frère et sa sœur, face à leur mère alcoolique.
Rob, constamment humilié par son beau père qui le frappe, il essaye d'éviter de se faire tabasser à l'école... mais sans grand succès.
Et Chris, qui ne voit pas l'intérêt d'aller au collège, qui lui aussi cherche son indépendance mais se fait rabaisser en permanence par son père.
Ces trois jeunes vont au même collège mais ne se fréquentent pas vraiment, jusqu'au jour où ils vont en être virés, et se retrouver ensemble dans un établissement particulier.

Le roman est découpé en chapitres assez courts, relatant tour à tour le quotidien de Billie, Rob et de Chris. Puis, sur la fin, on a aussi le point de vue d'une éducatrice sociale, Hannah. Il arrive donc qu'un même événement soit éclairé par différents points de vue. Et c'est là qu'on se rend compte que ces ados ont beau avoir des actes assez choquant parfois, ils n'en restent pas moins des être sensibles qui ont un lourd vécu, et qui essayent tant bien que mal de s'en sortir.

Évidemment, l'écriture de Melvin Burgess, est tout simplement superbe. Il sait trouver les mots juste pour nous plonger avec beaucoup d'émotions fortes dans la vie de ces enfants là. Bravo !

jeudi 11 octobre 2012

Lewis Trondheim et Guillaume Bianco - Zizi chauve souris


Zizi chauve souris, tome 1 : cheveux rester / scénario Lewis Trondheim, dessins Guillaume Bianco.- Dupuis, 2012.


Avis personnel :


Suzie est une petite fille pleine d'humour, avec une étonnante chevelure bien bouffante. Elle cherche son chemin, entre son désir d'entrer dans le monde des grands et ses jeux d'enfants. Un jour, une chauve souris vient s’emmêler dans ses cheveux et décide d'y rester (c'est qu'elle a de la répartie cette petite bête ! oui oui, vous avez bien lu, une chauve souris qui a de la répartie... qui parle.. étrange non ?).

Le duo Trondheim - Bianco marche parfaitement bien avec des strips mêlant humour noir et dessins très expressifs. Rapidement, on est conquis par cette petite fille qui est à la fois naïve et pleine d'assurance. 

Bref, un vrai coup de coeur, vivement le prochain tome !

dimanche 7 octobre 2012

Anne-Gaëlle Balpe - Aristote in love

 
Aristote in love / Anne-Gaëlle Balpe.- Rouergue, 2012 (dacodac).




4ème de couverture :

Aristote, c'est pas un prénom commun. C'est génial quand on veut se la jouer "je ne suis pas comme les autres". Mais Aristote préférerait être comme les autres, surtout le jour de la rentrée en 6ème... Sauf si c'est pour faire sourire Yasmine !




Avis personnel :

Haaa que je l'aime cette collection dacodac de chez Rouergue ! Je ne suis jamais déçue, et une fois encore, voilà un bien joli texte :)
On y découvre les premiers émois amoureux d'un jeune garçon entrant en 6ème (Aristote), pour une fille de sa classe (Yasmine). Tout débute naturellement par les présentations, et comme Aristote a un prénom bien particulier, et Yasmine également (quoique pas dans le même registre), ça commence bien pour ses deux là.
Un peu bateau vous me direz comme sujet... Oui mais il est très bien traité, tout en simplicité, tout en douceur, tout en émotions.
Belle écriture de Anne-Gaëlle Balpe, auteur que je ne connaissais pas, mais qu'il va falloir que je surveille.
Une belle découverte donc, je recommande bien sûr ce roman à tous les enfants (à partir du CM), et aussi à leurs parents ;)

lundi 1 octobre 2012

Bilan mensuel

Ce mois de septembre, j'ai lu et chroniqué ces 8 livres :


 


La Sélection : livre I / Kiera Cass
G 229 / Jean-Philippe Blondel
Un endroit pour vivre / Jean-Philippe Blondel
Les effacés : opération 1, toxicité maximale / Bertrand Puard
Bakuman (vol 1) / Tsugumi Ohba et Takeshi Obata
Je suis la fille du voleur / Jean-François Chabas
Une sacrée mamie (vol 1) / Yoshichi Shimada & Saburo Ishikawa
Je ne suis pas un serial killer / Dan Wells



 Et s'il ne fallait en lire qu'un ce serait....

Ce superbe roman sur la vie des ados dans leur lycée, et les relations humaines en général.


G 229 / Jean-Philippe Blondel


vendredi 28 septembre 2012

Dan Wells - Je ne suis pas un serial killer

Je ne suis pas un serial killer / Dan Wells.- Sonatine, 2011.

4ème de couverture :

John Wayne Cleaver est un jeune homme potentiellement dangereux : garçon renfermé, il vit au milieu des cadavres à la morgue locale, où travaillent sa mère et sa tante, il éprouve une véritable passion pour les tueurs en série. Mais, conscient de son cas et pas spécialement excité à l'idée de devenir un serial killer, John, qui s'est ouvert à un psy, a décidé de respecter quelques règles très précises : ne nourrir que des pensées positives à l'égard de ses contemporains, éviter les scènes de crimes. Ce dernier commandement va néanmoins devenir très difficile à suivre lorsqu'on retrouve dans les environs un corps atrocement mutilé. Puis un second. Y aurait-il dans cette ville tranquille plus dangereux encore que John ?

Avis personnel :

1er roman de Dan Wells.
Si j'ai eu envie de lire ce roman c'est parce que je suis tombée un peu par hasard au fil de mes déambulations sur le net, sur le blog de Vanessa, et son billet m'a vraiment donné envie.
Je ne regrette pas ! Au contraire, encore une chouette découverte ! Je ne connais pas trop le genre policier, mais au fur et à mesure de mes lectures polar, j'aime de plus en plus.
La première partie du roman (le 1er tiers), où tout se met peu à peu en place, est parfois un peu longue. Et si j'ai poursuivi la lecture c'est vraiment par curiosité, pour voir un peu où l'auteur allait nous emmener. Dans la seconde partie, par contre, les évènements s’accélèrent de plus en plus (je n'ose pas vous en dire plus, de peur de gâcher votre lecture), on passe de découvertes en découvertes (de plus en plus incroyables), on est parfois bien écœuré / horrifié par la tournure que prennent les choses (ne pas grignoter en même temps que la lecture, risque de nausées ! berk !). Les chapitres défilent les uns après les autres, et alors qu'il est plus que temps de poser le livre pour dormir un peu avant d'enchainer une autre journée de travail, on se dit "après ce chapitre, je fais une pause dodo", et puis, bien sûr, pas moyen de s'arrêter en plein suspens !
Bref, super roman policier (avec un poil de fantastique), même si l'auteur prend son temps pour installer tout son décors dans les premiers chapitres.

lundi 24 septembre 2012

Y. Shimada et S. Ishikawa - Une sacrée mamie

Une sacrée mamie / Yoshichi Shimada & Saburo Ishikawa.- Delcourt, 2009.


4ème de couverture :

1958, Hiroshima. A cette époque au Japon, il est difficile pour une jeune femme d'élever seule ses deux fils. Acculée, Hikedo décide un jour de confier son plus jeune garçon, Akihiro, à sa mère qui vit à la campagne. Arrivé chez sa grand-mère, une vie complètement nouvelle va commencer pour Akihiro. Pas facile de quitter la ville pour la campagne quand on n'y est pas préparé ! Mais le petit garçon va vite s'habituer à sa nouvelle vue au grand air. Suivant l'exemple de sa super mamie débrouillarde, il apprend à s'adapter à toutes les situations...


Avis personnel :

Chaudement recommandé par mes collègues, c'est avec joie que je me suis plongée dans la lecture de ce manga pour enfants. Je n'ai pas été déçue. Akihiro est très attachant, et c'est un plaisir de suivre son quotidien. Au début, il est dérouté par la tournure que prennent les événements (forcément...), mais il a de la ressource ce petit ! Et au fur et à mesure, il va se faire à la vie à la campagne, il va accepter de vivre pauvrement avec sa "gabaï" mamie (autrement dit : sacrément géniale) !

 Il y a un passage que j'aime beaucoup, quand Akihiro et sa grand mère récupèrent dans la rivière les légumes invendable du marché, en amont :
Akihiro : "est ce que nous sommes pauvres ?
La mamie : il y a deux sortes de pauvreté : la sombre et la gaie. Et nous, nous sommes pauvres gaiement ! Alors ne t'inquiète pas ! En plus, nous sommes des pros de la pauvreté ! Nous sommes pauvres depuis des générations, alors aie confiance en toi !"

Bref, une jolie découverte :)

mardi 18 septembre 2012

Jean-François Chabas - Je suis la fille du voleur


Je suis la fille du voleur / Jean-François Chabas.- École des loisirs, 2008 (Neuf).


4ème de couverture :

C'est Noël. Pour tout cadeau, j'ai eu un cahier pourri et mon père est en prison.
Oui, je suis la fille d'un voleur.
Et d'ailleurs, je vais dire pourquoi dans mon cahier. Mon père, c'est un héros. Il est fort, il est drôle, il est bon.
Mais voilà, on a voulu lui voler sa montagne et son âme. Il ne fallait pas. C'était sûr qu'il allait devenir fou.



Avis personnel :

Outch ! Si vous ne connaissez pas encore cet auteur, va falloir y remédier !
Pour ma part, c'est un gros coup de cœur pour ce roman pour enfants. 

Le thème de la montagne (qui m'est cher) y est abordé, et pas n'importe comment. On parle ici de l'âme de la montagne qui s'en va... avec le tourisme a outrance.
C'est l'histoire d'un homme qui voit sa vallée dépérir sous la cupidité du genre humain.

C'est sa fille de 11 ans qui nous raconte tout cela par l'intermédiaire de Daffy, son journal. Le temps que son père soit jugé, elle est recueillie par son oncle et sa tante, qui tiennent un magasin de souvenirs à Chamonix (avec des chamois en plastique, les baromètres avec les piolets et les edelweiss, les bâtons de marche tout moches, les marmottes en peluche qui sifflent quand tu passes à côté, la galerie des horreurs).
On parle aussi de la détention du père, du regard des autres enfants sur elle, la fille du voleur, et surtout on parle d'amour.

L'écriture de chabas est comme toujours un vrai régal, beaucoup d'émotions dans ce texte (j'ai versé ma petite larme, et oui !).

Bref, à lire absolument !

lundi 17 septembre 2012

Tsugumi Ohba et Takeshi Obata - Bakuman


Bakuman (vol 1) / Tsugumi Ohba et Takeshi Obata.- Kana, 2010.


4ème de couverture :

Mashiro possède un don évident pour le dessin. De son côté, Takagi, le meilleur élève de sa classe, écrit des scénarios. Ensemble, ils vont forcer le destin ! 
La lente ascension pour réaliser le meilleur manga jamais édité commence !





Avis personnel :

Par les auteurs de Death Note, mais alors ça n'a rien à voir au niveau de l'histoire !
Conseillé par une amie, j'ai trouvé ce manga par hasard à la bibliothèque, et oui encore une fois. Bref, l'histoire donc, de deux jeunes qui veulent percer dans la sphère du manga. 

C'est plutôt bien écrit, l'intrigue n'est pas pleine de rebondissements n'y rien de ce genre, mais c'est plaisant à lire (et puis ce n'est que le tome 1, les choses se mettent en place on va dire), on retrouve le dessin tant aimé dans Death Note. Pas mal d'humour aussi : les deux jeunes héros se charrient avec les filles. On suit d'un peu plus près l'histoire de Mashiro et Azuki, une fille de sa classe très discrète et dont il est raide dingue.

Un peu de romance donc, mais juste ce qu'il faut pour ne pas que ça devienne trop... nian nian quoi ! J'aime beaucoup le style du dessin de Obata, et je suis redevenue un peu "gamine" en craquant un poil pour Mashito ! (bah quoi)

Sinon on entre bien dans le métier de mangaka, puisque l'oncle décédé de Mashiro a travaillé toute sa vie pour arriver à vivre de ses dessins, mais là aussi, c'est bien écrit, c'est en même temps bien documenté, mais pas au point d’être saoulé par toute cette "technique".

Bref, un manga fort sympathique, je suis curieuse de découvrir la suite des aventures de nos jeunes héros, je vais de ce pas lire le tome 2 ! 
Pour info, à ce jour, déjà 11 tomes sont parus (série toujours en cours de publication).

samedi 15 septembre 2012

Bertrand Puard - Les effacés

Les effacés : opération 1, toxicité maximale / Bertrand Puard.- Hachette, 2012.

4ème de couverture :

Ilsa, Mathilde, Émile et Zacharie. Leurs parents respectifs ont été assassinés parce qu'ils en savaient trop. Eux ont échappé à la mort et n'ont plus d'existence légale.
Ils ont un ange gardien : Nicolas Mandragore, ancien directeur de l'Institut médico-légal de Paris. Un personnage mystérieux dont on ne sait rien.
Ils sont quatre, et vont tous lutter contre une société où seule la loi du plus puissant compte. Leur mission : rétablir la vérité sur des affaires trop vite classées par les autorités.
Pour que les coupables soient châtiés. Et pour que jamais plus personne ne soit "traité" au nom d'intérêts très controversés.
Ils sont Les Effacés.

Avis personnel :


Roman pour ados plutôt bien construit. Mais je n'ai pu m'empêcher de faire le rapprochement avec une série TV, Leverage (Maîtres arnaqueurs). Les points communs sont multiples : Il s'agit d'un groupe de personnes qui œuvre, sous de fausse identités (et donc avec l'aide d'aucune forme de police ou justice), pour faire tomber tous les « pourris » qui sont en haut de la chaîne et s'en mettent plein les poches avec des moyens plus que révoltants. Ce groupe étant lui même « dirigé » par une personne de confiance.

Par contre, dans la série, il s'agissait d'adultes, et dans ce roman, ce sont des ados d'une 15ène d'années qui partent en mission. Mission qui se révèle plutôt dangereuse ! du coup, ce n'est pas toujours très vraisemblable.
Malgré cela, le roman se lit très bien, on est dans l'action, l'intrigue, à se demander comment faire pour arrêter tout ça, mettre à jour les différents complots à l’œuvre... 
Pas de longueurs à déplorer.
L'intrigue principale est bouclée dans ce premier tome, mais comme dans toute bonne série qui se respecte, les intrigues secondaires, découvertes ça et là au fil de la lecture, ne sont pas encore éclaircies, et la fin du roman se termine carrément en suspens !! (je n'en dit pas plus)

En définitive, un bon thriller politico-médical, englouti en deux jours !

jeudi 13 septembre 2012

Jean-Philippe Blondel - Un endroit pour vivre

Un endroit pour vivre / Jean-Philippe Blondel.- Actes Sud Junior, 2007 (D'une seule voix).


4ème de couverture :

"C'est à cause du nouveau proviseur, M. Langlois (...). De ses discours autoritaires. De sa façon d'insister sur tous les mots négatifs qu'il emploie : ne pas, interdit, plus jamais, personne. De la manière dont ils le regardaient tous - comme des moutons -, les yeux mouillés, un regard glissé par en dessous, obéissants, jugulés. Ça m'a bluffé."

On a beau être un élève réservé, sans histoires, il y a des sermons, des injustices, qui ne passent pas. Caméscope au poing, l'adolescent décide de filmer ses camarades et de raconter son lycée pour ce qu'il est aussi : un lieu de vie, d'amitié, de haine comme d'amour.


Avis personnel :

Après mon coup de cœur pour G 229, j'ai bien évidemment voulu relire du Blondel. Ce titre là étant disponible à la bibliothèque, je me suis littéralement jetée dessus ! Le design de couverture ne donne pas trop envie mais la collection oui ! D'une seule voix : "Des textes d'un seul souffle. Les émotions secrètes trouvent leur respiration dans la parole. Des textes à murmurer à l'oreille d'un ami, à hurler devant son miroir, à partager avec soi et le monde." 
Texte donc très court (77p.), typographie bien aérée pour faciliter la lecture à voix haute. Et pourtant, l'auteur sait en faire passer des choses en si peu de lignes =)
J'ai tout de suite été emballée par la façon dont ce jeune narrateur (élève de première) décide de se "révolter" face aux décisions du nouveau proviseur. C'est beau, c'est touchant, c'est émouvant, c'est envoutant, c'est la vie quoi ! J'ai bien l'impression de me répéter quand il s'agit de parler d'un roman de Jean-Philippe Blondel, mais franchement c'est toujours d'un grand niveau, touchant et vraiment plaisant à lire, bravo ! On sent que l'auteur a côtoyé pendant pas mal d'années les lycéens (en étant prof d'anglais dans un lycée depuis un bail, ça aide), et le rendu est superbe !

J'avais également adoré mes lectures de Blog, Re-play, et Brise-glace du même auteur, chez Actes Sud Junior. A lire absolument !

vendredi 7 septembre 2012

Jean-Philippe Blondel - G 229

G 229 / Jean-Philippe Blondel.- Buchet Chastel, 2011.

4ème de couverture :

« Je vous ai accordé une salle. Une salle, vous savez, ça n'a pas de prix. C'est la 229, bâtiment G. G229. Allez chercher la clé chez la concierge. Bon, je crois que cet entretien est terminé. Nous nous croiserons souvent désormais. Bienvenue ici. » Je remercie le proviseur, mais il ne m'écoute déjà plus. Un proviseur, ça a beaucoup de choses à penser. Un prof, non. Un prof, ça ne pense qu'à une chose, ses classes. Puis soudain, il est de nouveau là, présent. Il me fixe. Il dit : « Le plus dur, dans le métier, vous savez, c'est de manier le on et le je. » Je réponds que euh, je ne suis pas sûr de comprendre. « C'est une institution, l'école. Vous entrez dans un bulldozer. Il faut arriver à en devenir membre sans perdre son individualité. Ce n'est pas aussi facile qu'on le croit, vous verrez. Le on et le je. Réfléchissez-y. Bonne chance ! »

Avis personnel :

Aaaaaah Jean-Philippe Blondel !! J'adore son style d'écriture, les thèmes qu'il aborde...
Je n'avais jusqu'à présent lu que des titres ados (Brise glace, Au rebond, Blog), et ce roman adulte a vraiment été un coup de cœur, même si je ne suis pas du tout enseignante moi même, mais c'est touchant, c'est juste, c'est émouvant, c'est drôle...Bref, c'est la vie.
L'écriture de Blondel est toujours aussi agréable à lire, au niveau des émotions on en prend plein la gu***, et on en redemande ! Il n'a pas peur de se livrer, c'est juste beau.
Il aborde son métier mais aussi le temps qui passe, les relations entre professeurs et adolescents, dans cette salle d'anglais en "U". Le récit alterne les souvenirs du "on", ceux de chaque enseignant (copies à corriger, sorties scolaires...), et les souvenirs du "je", propres à une année, une classe, un instant donné. C'est dans ces souvenirs-là que Blondel se livre, on sent qu'il aime son métier. Pas de mépris ou de "c'était mieux avant", non, la vie au lycée est plutôt présentée de manière optimiste tout au long du roman et on est transporté dans ce lieux de vie.
Bref, un roman coup de cœur pour un auteur qui avait déjà conquis le mien ! Je sens que je vais vider le rayon des romans de ma bibliothèque sous peu, à la lettre B...
 

mercredi 5 septembre 2012

Kiera Cass - La Sélection : livre I




La Sélection : livre I / Kiera Cass.- Robert Laffont, 2012 (R).

Résumé :

Trois cent ans ont passé et les Etats-Unis ont sombré dans l'oubli. De leurs ruines est née Illéa, une monarchie de castes. Mais un jeu de téléréalité pourrait bien changer la donne.
35 candidates, 1 couronne, la compétition de leur vie.


Avis personnel :

Intriguée par ce livre, je l'ai emprunté en me demandant bien si ma lecture serait ennuyeuse ou alors palpitante... et je dois dire que même s'il s'adresse à un public plus adolescent que adulte, ce livre m'a beaucoup plu. Tout le côté romantisme, eau de rose, tout ça... d'habitude je me lasse très vite et je trouve ça limite... "gonflant". Mais ici, tout est bien amené, et je me suis laissée emporter par les histoires de cœur de America, notre héroïne.
En ce qui concerne l'intrigue de fond, par contre, pas trop de nouveauté. Le monde dans lequel évoluent les personnages est régi par le rang social (un peu à la "Hunger Games", les castes ne se mélangent que très peu). L'héroïne est bien entendue issue d'une famille pauvre, elle aime en secret un jeune homme plus pauvre encore, et la Sélection est pour elle et sa famille un moyen de lutter contre la famine.
On se doute bien que petit à petit, elle va trouver son compte dans cette situation, mais malgré tout, on y croit, et c'est un vrai plaisir à la lecture. Ce volume est annoncé comme le 1er d'une trilogie (je sens que ça va être dur d'attendre la suite !!).

Pour conclure, je dirai que La Sélection n’innove pas dans son genre, mais l'auteur a su y mettre tous les ingrédients de la réussite.

samedi 1 septembre 2012

Bilan mensuel

Ce mois d'août, j'ai lu et chroniqué ces 2 livres :



La vengeance du wombat : et autres histoires du bush / Kenneth Cook
Guide pour se perdre en montagne / Paolo Morelli



Et s'il ne fallait en lire qu'un ce serait...

Ces aventures hilarantes dans le bush australien.


La vengeance du wombat : et autres histoires du bush / Kenneth Cook

vendredi 31 août 2012

Paolo Morelli - Guide pour se perdre en montagne


Guide pour se perdre en montagne / Paolo Morelli.- éditions Guérin, 2005.


Résumé : 

Un " anti-guide ", destiné aux vagabonds des montagnes qui vivent leur passion loin des sentiers battus, prêts à toutes sortes de rencontres, du nuage au faucon, du chamois au griffon.


Avis personnel :

Trouvé par hasard sur un rayonnage de la bibliothèque, j'ai tout de suite trouvé le titre accrocheur, et je me suis dit que j'allai passer un bon moment de rigolade. J'avais vu juste !  
Ce livre se présente sous la forme d'un petit abécédaire de termes montagnards : passant du sens de l'orientation au piolet, aux chaussettes ou encore à la boussole. Les "définitions" sont toutes plus décalées les unes que les autres (certains parlent même d'antidéfinitions). Il faut dire que l'auteur n'est pas de ceux pour qui la montagne est un défi mais plutôt de ceux qui la voient comme l’endroit « où tu peux te perdre et te retrouver, à satiété, jusqu’à ne plus savoir ce que tu es venu y faire ». Ah oui, j'ai oublié de vous dire que Paolo Morelli tutoie son lecteur ! Et oui, en montagne, là où l'on côtoie constamment le danger, on ne s'embête pas à se vouvoyez !
En feuilletant ce livre vous allez certainement comme moi agacer vos amis encore et encore avec des "écoute celle-là !!" : "altimètre : dépend de trop de paramètres, en priorité de la très versatile pression atmosphérique, pour être jamais précis. Peut donc se révéler utile pour perdre du temps lorsque vous confrontez ses mesures avec les cartes, ou pour enflammer les discussions avec vos compagnons." 
Ou encore (et celle là, franchement je l'adore !) "enthousiasme : utile quand on songe au suicide. Normalement, le laisser aux novices et à ceux qui partent en tongs sur les glaciers. En montagne, les enthousiastes sont plus dangereux que les avalanches et ressemblent à ces dernières par leur imprévisibilité et la vitesse de leur chute. On le retrouve chez les jeunes et les moins jeunes, au caractère fanatique et fantasque. Change d'itinéraire dès que tu aperçois de l'enthousiasme autour de toi, et si tu le sens monter en toi, reste au refuge."

En résumé, vous l'aurez compris, je me suis régalée avec cette lecture, et je ne peux que vous la conseiller !

lundi 6 août 2012

Kenneth Cook - La vengeance du wombat



La vengeance du wombat : et autres histoires du bush / Kenneth Cook.- Autrement, 2010.



Résumé : 

Recueil de 14 histoires courtes inspirées des tribulations de l'auteur à travers l'Australie qui dresse le tableau du bush australien, avec un kangourou suicidaire, un koala explosif, un dangereux wombat, un wallaby tueur, etc.




Avis personnel : 

Merci à ma collègue et amie de m'avoir prêté ce livre, elle m'avait bien dit que j'allais me fendre la poire, et c'est mission accomplie !!
Je me suis régalée avec cette lecture ! Je ne suis pourtant pas très adepte des nouvelles mais alors là, j'ai carrément adoré !
On commence avec la nouvelle du wombat, et comme au boulot on n'arrête pas de se faire des clins d’œil dès qu'un livre pour enfants traite du sujet, là j'étais servie ! Le ton est bien sûr très humoristique, on n'a pas idée de ce dont est capable un wombat... si si, je vous assure, c'est assez incroyable :)
Au fur et à mesure des nouvelles, on pense avoir tout vu, mais non, Kenneth Cook a plus d'un tour dans son sac ! A chaque histoire on se dit "non, c'est pas possible, comment cet homme fait pour se mettre dans de telles situations...!" Parfois, c'est dans les premiers paragraphes de la nouvelle qu'on se dit "oula, ça va donner !". L'écriture de Kenneth Cook est très fluide, je ne résiste pas à l'envie de vous faire part de quelques passages : 

- dans La vengeance du wombat : "wombats sur ma gauche, wombats sur ma droite : tous piétinaient et grognaient. Planté parmi eux au clair de lune, immense, le corps flasque et hardi, le filet dans une main, la seringue dans l'autre, j'attendais le wombat qui m'intéressait. (...) Avec l'aisance du geste entraîné, je lui lançai le filet sur le corps. Il le déchiqueta en moins de deux secondes. (...) Comment étais-je censé m'y prendre à partir de là ?"

- dans Comment ne pas payer ses impôts : "De mon siège j'observai l'homme en m'interrogeant sur sa profession. Il avait la 50ène (...) il portait un grand pardessus blanc, un pantalon noir et le furet. Il aurait pu passer pour un chasseur de lapins, mais il y avait belle lurette que l'on ne chassait plus au furetage. Et s'il était tout simplement un amateur de furets ? Non, il appartenait probablement au nombre de fous furieux qui infestent les zones les plus reculées d'Australie."

Bref, vous l'avez compris j'ai vraiment aimé ce livre, j'irai même jusqu'à mettre un coup de cœur dessus ! Je vous le recommande vivement :)

mercredi 1 août 2012

Bilan mensuel

Ce mois de juillet, j'ai lu et chroniqué ces 4 livres :


Black out / Brian Selznick
Gataca / Franck Thilliez
Le livre perdu des sortilèges : au commencement étaient la peur et le désir / Deborah Harkness

Et s'il ne fallait en lire qu'un ce serait...

Haaaaaaaaaa j'hésite !!! je dirai quand même ce polar / scientifique trop bien mené :

Gataca / Franck Thilliez