mardi 16 octobre 2012

Melvin Burgess - Kill all enemies


Kill all enemies / Melvin burgess.- Gallimard, 2012 (Scripto).


4ème de couverture :

Billie, 14 ans, n'apporte que des problèmes. Une bagarreuse. Un danger pour sa famille et ses amis. Mais son éducatrice la voit différemment.
Son copain de classe, Rob, est un gros costaud. Il peut prendre soin de son frère comme de lui-même. Mais il est le souffre-douleur d'un beau-père violent, qui l'humilie.
Et Chris a du mal avec le collège. Il n'a tout simplement aucune envie d'être là. Mais pour son père, c'est un minable.



Avis personnel :

Outch ! On ne ressort pas indemne de cette lecture !! Quand j'ai vu l'auteur (Melvin Burgess) et la collection de ce livre (Scripto de chez Gallimard), je savais déjà que j'allais passer un bon moment en compagnie de ces ados.

Trois ados ont du mal avec l'autorité, la société dans laquelle ils évoluent. Il faut dire qu'ils ont une vie bien particulière :
Billie a été rejetée par sa famille et mise en famille l'accueil alors qu'elle faisait tout son possible pour aider son frère et sa sœur, face à leur mère alcoolique.
Rob, constamment humilié par son beau père qui le frappe, il essaye d'éviter de se faire tabasser à l'école... mais sans grand succès.
Et Chris, qui ne voit pas l'intérêt d'aller au collège, qui lui aussi cherche son indépendance mais se fait rabaisser en permanence par son père.
Ces trois jeunes vont au même collège mais ne se fréquentent pas vraiment, jusqu'au jour où ils vont en être virés, et se retrouver ensemble dans un établissement particulier.

Le roman est découpé en chapitres assez courts, relatant tour à tour le quotidien de Billie, Rob et de Chris. Puis, sur la fin, on a aussi le point de vue d'une éducatrice sociale, Hannah. Il arrive donc qu'un même événement soit éclairé par différents points de vue. Et c'est là qu'on se rend compte que ces ados ont beau avoir des actes assez choquant parfois, ils n'en restent pas moins des être sensibles qui ont un lourd vécu, et qui essayent tant bien que mal de s'en sortir.

Évidemment, l'écriture de Melvin Burgess, est tout simplement superbe. Il sait trouver les mots juste pour nous plonger avec beaucoup d'émotions fortes dans la vie de ces enfants là. Bravo !

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