Black out / Brian Selznick.- Bayard jeunesse, 2012.
Résumé :
En juin 1977, au bord du Lac Gunflint dans le Minnesota, le jeune Ben Wilson, sourd d’une oreille depuis l’enfance, se réveille en sueur après avoir rêvé qu’il fuyait en plein hiver dans un paysage de neige, une meute de loups affamés lancés à sa poursuite.
En octobre 1927, à Hoboken dans le New Jersey, dans une charmante maison, Rose, une jeune fille sourde et muette, reste seule dans sa chambre après s’être disputée avec sa mère. Rose aime les gratte-ciels de New York, dont elle fait de merveilleuses maquettes, mais aussi ce cinéma encore muet qui lui parle tellement.
En octobre 1927, à Hoboken dans le New Jersey, dans une charmante maison, Rose, une jeune fille sourde et muette, reste seule dans sa chambre après s’être disputée avec sa mère. Rose aime les gratte-ciels de New York, dont elle fait de merveilleuses maquettes, mais aussi ce cinéma encore muet qui lui parle tellement.
Quelle est la relation entre ces deux histoires qui commencent ?
Avis personnel :
Coup de cœur pour ce roman en mots et en images !
Et pourtant je l'ai pris "pour le boulot", parce qu'il "fallait le lire", mais bon c'est vrai aussi que la libraire a su m'en vanter ses atouts !
Après le succès de L'invention d'Hugo Cabaret, paru en 2008, Brian Selznick nous offre un nouveau roman graphique.
Dès les premières pages, j'ai été comme happée par l'histoire de ce livre. L'histoire de ces deux enfants (le jeune garçon Ben en 1977, et la jeune fille Rose en 1927) qui fuient leur quotidien, en quête de bonheur et de liberté. Les deux récits sont imbriqués l'un dans l'autre, la lecture est fluide et les transitions entre passage en images et récit se font naturellement. Petit à petit le vécu de ces deux personnages est reconstitué, on comprend qu'un secret lie les deux enfants, et tout cela se démêle au fur et à mesure.
Les illustrations noir et blanc de Selznick sont superbes ! Il sait retransmettre beaucoup d'émotions, de tendresse. J'ai même versé ma petite larme !
Roman bouleversant sur la surdité. Malgré l'épaisseur, le style d'écriture est abordable pour les plus jeune (dès 11 ans), et la moitié de l’œuvre est composée d'illustrations.
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